La psychomotricité
C’est une activité paramédicale qui intervient à la croisée des dimensions physique, cognitive et affective, pour soutenir la régulation des comportements et pour favoriser le développement ou le maintien de l’autonomie d’enfants, adolescents, adultes et séniors.
Efficace pour aider la personne à s’adapter à son environnement, à prendre conscience de son corps, à gérer ses émotions et ses angoisses, la psychomotricité permet d’améliorer et valoriser ses capacités psychomotrices (image corporelle, relation à soi et à l’autre, repère spatio-temporel, latéralité, équilibre, tonus, coordination dynamique générale, motricité fine et graphomotricité).
Le psychomotricien intervient dans le domaine de la prévention, de la rééducation comme de la thérapie. Il tend à mobiliser le patient dans sa globalité, dans son engagement à la fois corporel, relationnel et psycho-affectif.
Une prise en charge démarre par un bilan psychomoteur, qui, en appui sur des outils standardisés, apporte des informations sur la nature des problématiques et permet de définir un projet de soin avec des axes de travail précis. Puis les séances de prise en charge seront adaptées à chacun dans leur périodicité, leur nombre et leur contenu. Elles peuvent inclure des activités motrices, de la relaxation, de la stimulation cognitive, etc.
La psychomotricité est utilisée notamment pour les :
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troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité,
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troubles de l’écriture et motricité fine
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dyspraxies (maladresse, chutes)
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difficultés pour se repérer dans l’espace et dans le temps
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troubles de la régulation tonique, de la latéralité, de l’équilibre, des coordinations dynamiques générales
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difficultés dans la représentation de son corps (schéma corporel, image du corps, estime de soi)
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troubles du comportement et des relations aux autres (repli sur soi, timidité, hyperémotivité, agressivité), autisme
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difficultés à gérer ses émotions et angoisses, anxiété, dépression,
Formation : Diplôme d'État de psychomotricien (bac + 3).
L'accès se fait sur concours, directement après le bac (1 année de préparation est souvent nécessaire), ou après la PACES (première année commune aux études de santé), une L1 STAPS ou une L1 Sciences de la vie.