L'hypnothérapie
L'hypnose, connue depuis l'Antiquité, est un état de veille intense, à l’image du sommeil profond à partir duquel nous rêvons. Elle nous permet, par l’imagination, de transformer nos comportements. Dans cet état naturel, que nous expérimentons plusieurs fois par jour sans le savoir, nous sommes extrêmement vigilants et conscients du monde extérieur mais focalisés sur ce qui est important pour nous à ce moment précis… À l'inverse de certaines idées reçues, nous sommes hyper vigilants (on ne dort pas), nous avons le plein contrôle de ce qui se passe et pouvons arrêter à tout moment. L'inconscient ira chercher les ressources dont nous avons besoin par rapport à un objectif particulier. Ce changement se fera naturellement et installera un nouveau fonctionnement de manière durable.
L’état hypnotique
Il s’agit d’un état de conscience modifiée, ce qui signifie que vous n’êtes ni endormi, ni totalement conscient. Nous pouvons avoir cet état quand nous conduisons et que nous sommes déjà arrivés à un point B sans s’en rendre compte > c’est un état que nous traversons tous les jours.
Les domaines d'application :
- Réduire l'anxiété et le stress
- Faire diminuer la perception de la douleur (chronique et aiguë)
- Vaincre les phobies
- Arrêt du tabac
- Perte de poids
- Confiance en soi
- Retrouver un sommeil de qualité
- Préparer un examen ou une échéance précise
- Auto-hypnose
- Lutter contre les addictions
- TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs)
L'Hypnose clinique
L’hypnose clinique est une thérapie courte et bienveillante, qui fait partie du champ des Thérapies d’Activation de la Conscience (TAC). L’hypnose est un processus qui permet d’accompagner au mieux les changements voulus par la personne. Lors d’une séance d’hypnose, nous distinguons trois étapes essentielles, à savoir l’induction, le travail thérapeutique (utilisation de suggestions et métaphores, par le thérapeute, adaptées à la problématique de la personne) et la fin de la séance avec la phase de mémorisation et de feedback.
Elle se base principalement sur le lien de confiance qui se crée entre le thérapeute et la personne qui consulte.
Par la suite, le thérapeute peut transmettre des techniques de base, à son patient, dans le cadre de l’auto-hypnose, afin de retrouver l’état de bien-être amené par la séance.
Formations possibles :
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Ecoles privées (ex : Institut Français d’Hypnose, Institut Français d’Hypnose Humaniste et Eriksonienne…)
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Universités : Diplôme Universitaire ou Inter-Universitaire (ex : facultés de médecine de paris sud, paris VI…)
L’hypnopraticien doit être un professionnel de la santé ou sa formation doit être une formation reconnue (de préférence d'origine Ericksonnienne) car la pratique de l’hypnose n’est pas réglementée par l’état en France. Il n’existe donc pas encore de titre « officiel » ou d’organisme de contrôle des centres de formation.
De même, la formation à l’hypnose ne constitue pas, à elle seule, une base suffisante pour intervenir sur des problèmes psychiques et de santé. Il est important, dans ces cas, de s'appuyer sur les professions de santé spécialisée.
En tout état de cause, il convient toujours de se méfier des discours qui interdiraient l’usage de l’allopathie, qui dénigreraient les autres formes de prise en charge, ou qui présenteraient la méthode hypnotique comme miraculeuse, rapide et efficace là où tout le reste aurait échoué.